mercredi 18 juillet 2012

Citation n°11

Déjà une semaine depuis la dernière publication  ... moins de temps pour la lecture, mais mon prochain billet  ne devrait pas tarder (un livre que j'ai adoré)  ... en attendant, c'est le jour de la citation !

La citation de la semaine dernière a été trouvée très rapidement. Encore bravo ! Celle que je vous propose aujourd'hui m'a été proposée ce matin (n'hésitez pas à m'en envoyer) :

"Le roman, c'est la clef des chambres interdites de notre maison" 

Même si vous ne connaissez pas l'auteur, n'hésitez pas à commenter !

9 commentaires:

  1. De prime abord, j'ai eu une pensée pour M. Perrault. Tout en sachant que cette citation n'est pas extraite de la Barbe Bleue. Puis j'ai aussi songé à Anatole France qui a réécrit le conte. Avant de conclure qu'il s'agissait plutôt d'un autre auteur, très certainement... :)

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    1. En référence à la clef et à la pièce interdite ?

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    2. Oui tout à fait :) J'ai apprécié cette référence, comme une mise en relation du roman avec le conte.
      Puis il y a le côté interdit mais qu'on a très envie de braver, l'évasion, la liberté... et les conséquences.

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  2. Mmmmh, Perec peut-être ? Il me semble que ce ne serait pas sa première métaphore avec une maison...

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    1. Ce n'est pas Perec, même si par le thème cela aurait pu (je pense à "La vie, mode d'emploi", même si l'on parle plus d'appartement que de maison).
      Mais c'est le bon siècle, et les deux auteurs (Perec et celui de la citation) sont morts la même année.

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  3. pardon je me suis trompée de citation. celle-ci me fait penser à "l'Ombre du vent" de C. Ruiz Zafon.

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    1. Ce n'est pas Zafon ... mais peux-tu me dire pourquoi tu penses à lui ? (je connais peu)

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  4. Louis Aragon ?
    Après vérification il semble qu’il s’agit bien de cet auteur. Certes cette citation est paradoxalement tirée d’une de ses œuvres appartenant au cycle du « monde réel » (Les cloches de Bâle), et pourtant je le trouve empreinte de surréalisme (les premiers amours d’Aragon). La clef comme objet préliminaire de l’exploration et de la découverte (de l’inconscient ?) ; les chambres interdites comme autant de pièces symbolisant la partie pulsionnelle et secrète de la psyché humaine, où s’exprime l’imagination la plus débridée. Ou d’un point de vu plus littéraire et stylistique, les lieux ou l’écrivain découvre l’inspiration la plus affranchie des règles, celle issue du « dérèglement de tous ses sens ».
    Aragon a eu plusieurs périodes littéraires oscillant entre le réalisme et l’irruption d’un imaginaire insolite allant jusqu’à mélanger ces deux tendances (Blanche ou l’oubli ?). Pour perdre son lecteur. Ou pour lui faire découvrir des territoires qu’il ne soupçonnait même pas.

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    1. En effet, il s'agit bien d'Aragon !

      Je ne serai pas allée aussi loin que toi (même si je trouve ton analyse très intéressante - encore), j'étais juste dans l'idée que chaque auteur présente dans son roman une vision de sa propre réalité ("notre maison").

      La clef est souvent un élément d'exploration puisque c'est elle qui le permet, mais pourquoi nécessairement découvrir des pièces "où s'exprime l'imagination la plus débridée" ou "l'inspiration la plus affranchie" ? On peut aussi, je pense, découvrir des lieux plus "simples", qui présentent juste une vision du monde qui sera forcément différente de celles d'autres auteurs puisque chaque perception est différente ...

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Merci :)