samedi 7 juillet 2012

Welkome in the Kübe, Christophe Gelé





Welkome in the Kübe regroupe un peu plus de 80 chroniques en quelques 200 pages. Il m'est évidemment impossible de faire un résumé ou de raconter l'histoire puisqu'il y en a presque 80, toutes différentes ... ce qui serait assez chronophage, ne donnerait plus aucune envie de lire le livre - ce serait dommage, non ? - bref, sans aucun intérêt !

Ce livre est arrivé juste quand il fallait. Alors que certains livres (même beaucoup) demandent une certaine assiduité dans la lecture, les chroniques de Christophe Gelé nous permettent de nous arrêter quand bon nous semble et de reprendre le livre sans avoir l'impression d'avoir perdu le fil. Ayant été plutôt occupée ces derniers jours, j'ai mis un peu plus de 10 jours à lire ces quelques pages ... sans souffrir de ces interruptions de lecture. L'auteur lui-même ne devrait pas m'en vouloir, et je vais reprendre le titre de l'une de ses chroniques "pas le temps".

C'est une lecture très agréable. L'auteur nous emmène avec lui et nous fait partager à travers ses chroniques des éléments de vie qui se passent dans le "Kübe" qui portent le plus souvent à rire ou au moins à sourire - je me suis retrouvée plusieurs fois à sourire devant le livre - , de l'autocritique mais aussi des réflexions plus sérieuses sur le racisme ou les drogues par exemple. Le tout sans aucun aspect moralisateur. Ainsi on assiste à l'arrivée de "Jacques Mayol" - un surnom, évidemment - homme d'une lenteur incomparable dans son travail et qui amène l'auteur à faire un digression sur la lenteur, à son départ, à des réflexions plus ou moins sérieuses sur la rapidité, l'ingratitude, l'agressivité, les vacances, les chats, les accidents etc.  

Les adresses aux lecteurs sont fréquentes et nous nous sentons concernés par la vie du Kübe. On peut se retrouver assez facilement dans certaines scènes de la vie courante que l'auteur nous dépeint. J'ai lu l'ensemble des chroniques dans un ordre chronologique, mais on peut aussi tout à fait les lire dans le sens que l'on veut, et se diriger rapidement vers les thèmes qui nous intéressent : un livre parfait pour cet été !

Petit bémol : pour une lecture chronologique l'ensemble peut paraître un peu long, surtout en fin de lecture ... 

Quelques phrases :
- "Celui-là, c'est carrément un film sans, un film s'en. On hésite entre s'en aller, s'endormir ou s'ennuyer".
- "Une partie de la vie d'un écrivain, d'un journaliste ou d'un artiste quel qu'il soit doit-elle forcément discréditer son oeuvre si celle-ci ne porte pas l'empreinte de ses idées contestables ?"
- "L'important ce n'est pas la chute. C'est l'atterrissage." (citation tirée du film "la haine" de Mathieu Kassovitz)



Merci à Christophe Gelé de m'avoir fait découvrir ce livre !

2 commentaires:

  1. Que dire sinon un grand merci.
    Demander à une blogueuse de faire la critique de son livre c'est pour un auteur un exercice périlleux... mais nécessaire.
    Par souci d'honnêteté intellectuelle je tiens à préciser que la phrase sus-mentionnée "L'important ce n'est pas la chute. C'est l'atterrissage" est tirée du film "La Haine" de Mathieu Kassovitz. Film culte s'il en est.
    Ce qui nous ramène à la réflexion juste au-dessus...

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Merci :)