lundi 26 août 2013

Quelques sorties à venir ... #2 (du 26 au 31 août) 1ère partie

Et voici quelques sorties à venir cette semaine pour cette rentrée littéraire 2013, dont quelques premiers romans : Mobiles de Sandra Lucbert, Immortelles de Laure Adler, Consolations de Nathalie Aumont ...




28 août :

Mobiles, 
Sandra Lucbert

Détails sur le produit 

« Tu crois que je suis en train de rater ma vie ? » C’est la question que se posent, peu ou prou, tous les personnages de Mobiles. Pourtant, Pauline, Raphaël, Mathias et les autres n’ont que 25, 30 ans tout au plus, l’âge où on est censé avoir l’avenir devant soi. À ceci près qu’ils entrent dans la vie active. Comment trouver sa place dans cette société ? Comment s’ajuster à ce monde incompréhensible sans renoncer à qui on est ? C’est la question qui est au cœur de ce roman à sept voix, où toutes les trajectoires se combinent et où les situations sont parfois absurdes jusqu’au burlesque. En faisant le portrait d’un groupe d’amis, Sandra Lucbert dresse un tableau mordant de notre société et de ce à quoi ressemble, pour une certaine jeunesse, cette époque qui est la nôtre.

Editeur : Flammarion
Collection : littérature française
Pages : 288
Prix : 18 euros
Format :  21 x 14 x 2 cm
Immortelles, 
Laure Adler

Détails sur le produit 

« Florence, Suzanne, Judith. Elles forment une sarabande dans ma tête. Leur amitié m'a construite et m'a rendue différente. Avec elles, j'ai ressenti ce à quoi nous ne pensions jamais, ce que vivre signifiait. »Une nuit d'été, la narratrice se réveille, submergée par une vague de souvenirs qu'elle croyait enfouis dans l'oubli. Sous ses yeux défilent les vies de trois amies avec qui elle a grandi, trois femmes aux destins poignants, trois parties d'elle qu'elle rassemble soudain.
Roman sur la jeunesse, ses espérances, ses illusions, ses foucades et ses coups de foudre, Immortelles est surtout un hymne à l'amitié féminine.

Editeur : Grasset
Prix : 19 euros
Pages : 368




La saison de l'ombre, 
Léonora Miano


« Si leurs fils ne sont jamais retrouvés, si le ngambi ne révèle pas ce qui leur est arrivé, on ne racontera pas le chagrin de ces mères. La communauté oubliera les dix jeunes initiés, les deux hommes d'âge mûr, évaporés dans l'air au cours du grand incendie. Du feu lui-même, on ne dira plus rien. Qui goûte le souvenir des défaites ? »
Nous sommes en Afrique sub-saharienne, quelque part à l'intérieur des terres, dans le clan Mulungo. Les fils aînés ont disparu, leurs mères sont regroupées à l'écart. Quel malheur vient de s'abattre sur le village ? Où sont les garçons ? Au cours d'une quête initiatique et périlleuse, les émissaire du clan, le chef Mukano, et trois mères courageuses, vont comprendre que leurs voisins, les BWele, les ont capturés et vendus aux étrangers venus du Nord par les eaux.
Dans ce roman puissant, Léonora Miano revient sur la traite négrière pour faire entendre la voix de celles et ceux à qui elle a volé un être cher. L'histoire de l'Afrique sub-saharienne s'y drape dans une prose magnifique et mystérieuse, imprégnée du mysticisme, de croyances, et de « l'obligation d'inventer pour survivre. »

Editeur : Grasset
Pages :  240
Prix : 17 euros
Format : 21 x 14 x 2 cm 

Je suis interdite, 
Anouk Markovits



Depuis la Transylvanie juste avant la Deuxième Guerre Mondiale, en passant par Paris après la guerre, jusqu'à Williamsburg aux USA, le roman fait revivre 4 générations d une famille Satmar. En 1939, le petit Josef, 5 ans, est sauvé par une jeune fermière non juive qui le fait passer pour son fils. Cinq ans plus tard, Josef sauve la jeune Mila, une fois que les parents de celle-ci ont été tués et lui fait rejoindre Zalman Stern, un chef religieux de la communauté Satmar, où Mila va être élevée comme la sœur d Atara, la fille de Zalman. Au fur et à mesure que les adolescentes grandissent, la foi de Mila s'intensifie, alors que sa sœur adorée découvre le monde des livres et du savoir. Mila se marie dans le respect de sa religion, alors qu'Atara continue à remettre en question la doctrine fondamentaliste. Le choix des deux sœurs les sépare jusqu'à ce qu un dangereux secret menace de les bannir de la seule communauté qu elles n ont jamais connue.

Editeur : JC Lattes
Prix : 20 euros
Pages : 350
Format :  21 x 13 x 2 cm

Le tennis est un sport romantique, 
Arnaud Friedmann 


Juin 1984, finale de Roland-Garros. Quand le petit Julien, devant le poste de télévision, affiche sa préférence pour Lendl, sa mère lui révèle qu’il est le fils de son adversaire, John McEnroe. Il a cinq ans et grandit dans l’ombre de cette paternité mythique, au rythme des victoires des héros du tennis qu’il rêve de supplanter un jour. Mais à l’évidence, il n’a pas hérité des gènes du champion, et s’enlise aux barbecues-parties du club de tennis de Besançon.
Réélection de Mitterrand, chute des Ceausescu, premiers émois amoureux… les années 1980-1990 passent sur fond de Boys Boys Boys de Sabrina, et avec elles passent les rêves de l’enfance. Sommes-nous toujours les fils de nos pères ?
Un roman d’initiation très contemporain, tendre et doucement cynique, servi par des personnages écrits à la volée.

Editeur : JC Lattes
Prix : 17 euros
Pages : 250
Format : 21 x 13 x 2 cm 

La vie impitoyable
Lilian Auzas


En miroir de Riefenstahl, La Voix impitoyable est le deuxième volet d’un diptyque consacré à la Deuxième guerre mondiale, du point de vue non pas des victimes, mais des bourreaux.

Editeur : Léo Scheer
Prix : 17 euros
Pages : 132

Los Angeles nostalgie, 
Ry Cooder

Dans ce premier recueil de nouvelles, Ry Cooder rend hommage au jazz, au blues et aux rythmes latinos d une époque révolue. Il honore aussi une certaine « famille » de musiciens certains assassinés, d autres encore vivants en racontant leur histoire poignante. John Lee Hooker et Charlie Parker apparaissent au détour d une page. De manière générale, les personnages de Cooder sont de parfaits inconnus, des « petites » gens. Ils sont guitaristes, batteurs, chanteurs dans des night-clubs californiens ou bien arnaqueurs, serveurs, mécaniciens. Les amateurs de Cooder aimeront le mélange des genres entre musique et crimes car ses histoires ressemblent à ses chansons, précises et bien construites elles vous prennent à la gorge calmement mais sans jamais desserrer prise. Cooder est un historien de Los Angeles passionné.
Ses histoires traitent du gouffre culturel entre les différentes communautés, et des tragédies incroyables qui ont façonné la ville. Ry Cooder se concentre sur ceux qui ont élu domicile pour la vie à L.A. La plus belle qualité de Los Angeles Nostalgie est le pathos authentique qui en émane, celui d une ville qui a disparu (le L.A. des années 1940-1950) au profit d une mégapole tentaculaire. Pathos paradoxalement indissociable d un optimisme viscéral. Les deux dernières lignes résument cette ville-personnage qui n en finit pas de se réinventer : « Los Angeles était bien la ville du jour meilleur, quelque chose de bon allait sûrement se produire. » 

Editeur : 13EME NOTE
Pages : 304
Prix : 22.90
Format : 18 x 14 x 2 cm


 

 29 août :

Un roman argentin, 
Gilles D. Perez

 

«Mais la calle Corrientes restera un fantasme et son libraire un fantôme. Le Fantôme de la calle Corrientes. Encore un bon titre. Encore une histoire possible. Mais il faudrait changer de prénom. Un fantôme ne peut pas s appeler Ignacio. C'est grotesque, Ignacio, pour un fantôme. [...] Les fantômes sont des êtres incompréhensibles. Ils sont conscients de leurs insuffisances, ils savent qu'ils ont presque tout perdu, et c'est pour cela qu'ils désirent le retrouver. Au fond, ils nous ressemblent...»

C'est un homme d'une quarantaine d'années qui vit selon des rituels paisibles, la visite dominicale à ses parents, quelques femmes, un amour fou de la littérature. Jamais il n'a pris le risque de l'écriture ni des voyages. Sa fascination pour les écrivains argentins le pousse pourtant à s'embarquer un jour sur un vol transatlantique, destination Buenos Aires. Au-dessus de l'Océan, l'avion est pris dans une tempête, et dans l'attente hystérique de la catastrophe, les pleurs et les prières de ses voisins, ce n'est pas sa vie qu'il voit défiler devant ses yeux, mais le fil des romans qu'il n'a pas écrits, les personnages qu'il n'a pas inventés. Dans un hommage subtil aux grands maîtres de la fiction, Gilles D. Ferez nous emporte dans une tourmente inventive, un véritable roman argentin.

Editeur : Editions Naïve
Pages : 240
Prix : 18 euros
Format  : 19 x 15 x 2 cm 


Un jour par la forêt 
Marie Sizun

 

Qu’est-ce qui pousse Sabine, petite élève de 5e, solitaire et rêveuse, à ne pas se rendre en classe, ce matin de printemps ? Pourquoi décide-t-elle ce jour-là de faire l’école buissonnière, et d’aller à la découverte d’un Paris qu’elle ne connaît pas très bien et qui l’a toujours fascinée ? Ce n’est pas seulement pour échapper au rendez-vous que la prof de français, excédée par son désintérêt, a fixé à sa mère. La fuite de Sabine parle de honte et d’incompréhension. Honte de sa mère, qu’elle sent ne pas correspondre à l’image qu’on se fait d’une mère attentive, soucieuse de la scolarité de son enfant ; mais aussi honte de son milieu social où la culture reste un mot opaque, presque hostile. La petite prend soudain conscience que ce monde du lycée lui est fermé, comme il l’a été aux siens. Mais, au cours de sa journée vagabonde, bien des choses vont changer pour elle. Le hasard d’une rencontre lui fera découvrir le trésor qu’elle porte en elle et qui ne demande qu’à être révélé. Sous les auspices de Victor Hugo, et plus largement de la poésie, Marie Sizun nous donne à voir la métamorphose d’une petite fille que tout condamnait à l’échec scolaire mais qu’un regard différent révèle à elle-même.

Editeur : Arléa Editions 
Collection :  1ER MILLE
Prix : 20 euros 

Consolation, 
Nathalie Aumont



Soit une famille, parents aimants, fratrie de trois, une fille, deux garçons, grands adolescents, presque adultes, prêts pour le beau départ dans la vie. Le bonheur simple, sans histoire.
Survient le drame : un des fils, promis à une carrière de pilote de chasse dans l'armée, se tue dans un accident de voiture en rejoignant la maison familiale. Après la sidération des premières heures, la douleur submerge tout. Raconté par le menu, jour après jour, année après année, le deuil, ou plutôt la façon de s'en accommoder, nous est restitué avec pudeur et émotion par la soeur, la narratrice.
Chacun réagit comme il peut : la mère, dévastée, le père, muet, le frère et la soeur taraudés par cette question, pourquoi lui et pas nous ? Face à la révolte et à l'impuissance de ceux qui restent, la narratrice oppose un récit tremblant, mais qui, peu à peu, s'apaise et va vers la consolation. Le temps, implacable, fait son travail et rend la douleur moins vive, sans l'effacer, bien sûr, peut-on jamais se remettre de la mort d'un enfant, d'un frère ? Le temps passe et oeuvre à cette vie qui, vaille que vaille, continue, avec la naissance des petits-enfants, pour lesquels le disparu devient un nom, une photo, quelques mots.
C'est un premier roman. 
Editeur : Arléa Editions 
Collection :  1ER MILLE
Prix : 16 euros

Le dernier contingent, 
Alain Rudefoucauld


Des adolescents, pour certains à peine sortis de l'enfance et déjà en perdition : massacrés par la famille, la société, les institutions. Six d'entre eux vont raconter - à la première personne, dans la langue brutale et splendide qui est leur seule arme - la guerre invisible que l'époque mène contre ses propres enfants. Cela se passe aujourd'hui, en France, dans les marges de la région bordelaise. A mesure que Marco, Sylvie, Xavier, Malid, Manon et Thierry racontent, leurs chemins se rejoignent. Ils vont former ce "dernier contingent" dont l'épopée durera douze semaines - sidérantes de noirceur et de beauté, comme une longue catastrophe montrée au ralenti.

Editeur : Tristram Editions
Collection : Souple
Prix : 11.95
Pages : 512
Format : 19 x 13 x 2 cm


 


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